Les chansons de camps, ça tue.
Eh oué. Ça fait deux jours que j’ai une extinction de voix qui tue, que je tousse comme une damnée, et que mon joli timbre de jeune fille en fleur a été remplacée par celui d’un adolescent qui mue. Et pourquoi ça ? De un, parce que j’ai le rhume, et de deux, parce que j’ai passé une bonne partie de ma journée de mardi à hurler des chansons de camp. J’ai vachement hâte que ma voix revienne à la normale, mais vu que je dois HURLER à chaque cinq minutes pour rassembler les marmots, oui oui, ceux qui se plaisent à ne jamais écouter, ça risque pas de se produire trop tôt. M’enfin, c’est pas grave, je les aime quand même. J’ai pas toujours le tour pour les ramener au calme, faut dire, mais c’est bien normal que je me trouve un peu démunie face à autant d’enfants.
Pour vous faire le topo, jusqu’à maintenant, j’ai eu droit à au moins trois bagarres et dix crises de larmes. Ils pleurent vraiment pour n’importe quoi, parfois, j’ai envie d’éclater de rire devant eux (mais je me retiens). C’est caricatural. Un garçon tombe. AH-OUIIIIIINNN. Au même moment, une fille qui joue à un jeu tranquille se fait ramasser par un autre garçon qui voulait à tout prit attraper don fichu ballon. AH-OUIIIIINNN (bis). Et ça c’est sans compter la dizaine d’enfants scotchés sur mes jambes, à me demander dix fois de suite pour aller boire de l’eau, aller à la toilette, ou punir leur ami parce qu’il a été méééchant.
M’enfin, j’aime bien ma job même si je suis crevée. Donc je vous laisse sur ma chanson préférée, autant lorsque j’étais moi-même campeuse qu’aujourd’hui :
Le P'tit minou
Il était une fois
Un p’tit minou gros comme ça
Et sa maman ne l’aimait pas
Alors le p’tit minou
Décida de s’en aller
Par en avant !
Par en arrière !
Rendu sur le boulevard
Regarda et traversa
De ce côté !
De celui-là !
Et là le gros camion
Écrasa le p’tit minou
Et là le p’tit minou
Était rendu du JUUUUUUS !